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dimanche 5 avril 2009

Les voyages précédents du DESS en architecture moderne et patrimoine


Le voyage dans le sud de la France n’est pas le premier que le programme d’études spécialisées en architecture moderne et patrimoine de l’École de design organise. Peu de temps après son ouverture en 2001, les professeurs du programme, qui se dénommait alors DESS en Connaissance et sauvegarde de l’architecture moderne, Réjean Legault et France Vanlaethem, proposaient un périple aux Pays-Bas, pays de fondation de Docomomo International. Ce voyage permit aux participants de rencontrer des gestionnaires et des professionnels oeuvrant à la sauvegarde du moderne et de visiter plusieurs des ensembles et des bâtiments phares du mouvement moderne, en présence des architectes qui ont oeuvré à leur conservation. Ce voyage sera suivi, en septembre 2002, par la participation d’une délégation du DESS à la conférence de Docomomo International convoquée sur le thème de la réception de l’architecture du mouvement moderne, qui se tenait à Paris.


En mai 2005, un autre groupe du DESS a passé une semaine à La Havane, dans le cadre d'un séjour organisé par l’architecte Medhi Gafouri, en collaboration avec Eduardo Luis Rodriguez, vice-président de Docomomo Cuba et auteur entre autres de The Havana Guide : Modern Architecture 1925-1965. Le matin était consacré à un séminaire animé par un ou plusieurs professionnels et l’après-midi à des visites. Les années suivantes, les voyages à l’étranger dans le cadre du DESS, furent liés aux conférences internationales de Docomomo, plus précisément aux ateliers étudiants organisés dans ce contexte. En septembre 2006, deux étudiantes du DESS participaient à l’atelier de conservation qui portait sur la sauvegarde d’un grand ensemble de logements d’Istanbul, Atakoy, dans le cadre de la IXe conférence de Docomomo dont les sessions avaient lieu à Ankara. En 2008, une étudiante fut associée à l’atelier portant sur l’exploration de stratégies pour la rénovation de la fameuse rue commerciale de Rotterdam, l’allée Coolsingel, tandis qu’un autre assistait à la Xe conférence de Docomomo, dont le thème général était le défi du changement. Dans ce contexte, la directrice du DESS, France Vanlaethem, fit une communication intitulée « Questionning Material/Conceptual Authenticity » préparée en collaboration avec sa collègue Céline Poisson. Ces activités prenaient place dans la fameuse usine Van Nelle restaurée que les participants du DESS avaient déjà visitée en 2002, alors qu'ils avaient rencontré l’architecte Wessel de Jonge, le directeur de ce projet de restauration remarquable.


SOURCES:
10th International Docomomo Conference. The Challenge of Change
http://www.docomomo2008.nl/index.php

Andrieux, Jean-Yves et Fabienne Chevalier, directeurs, La réception de l’architecture du Mouvement moderne : Image, usage, héritage / The Reception of Architecture of the Modern Mouvement : Image, Usage, Heritage. Actes de la septième conférence de Docomomo International / Proceedings of the Seventh International Conference Docomomo, Saint-Étienne, Publication de l’Université de Saint-Étienne, 2005, 478 pages, ill.

Docomomo US, Docomomo Workshop : Istanbul – Turkey, September 18-25, 2006
http://www.docomomo-us.org/news/events/docomomo_workshop_istanbul_turkey_september_18_25_2006

Rodriguez, Eduardo Luis, The Havana Guide : Modern Architecture 1925-1965, New York, Princeton Architectural Press, 1999, 263 pages, ill.

Van den Heuvel, Dirk, Maarten Mesman, Wido Quist et Bert Lemmens, directeurs, The Challenge of Change. Dealing With the Legacy of the Modern Movement. Proceedings of the 10th International DOCOMOMO Conference, Amsterdam, IOS Press, 2008, 550 pages, ill.

Van Nelle Ontwerkfabriek
http://www.ontwerpfabriek.nl/


ILLUSTRATIONS
Le groupe en séminaire à La Havane.
Écoles nationales d’art (1961-1962), Ricardo Porro, Roberto Gottardi et Vittorio Garatti.
L’atelier d’Atakoy.

La villa de Noailles à Hyères

Robert Mallet-Stevens (1886-1945), architecte, décorateur et enseignant à l’École spéciale d’architecture à Paris, de 1903 à 1906, est une figure emblématique de l’entre-deux-guerres. Les productions de cet architecte français de la modernité incluent des décors de films, des villas prestigieuses, l’Exposition des arts décoratifs de 1925, la fondation de l’Union des artistes modernes (UAM) et l’Exposition internationale de Paris de 1937.

La villa de Noailles, première réalisation de Mallet-Stevens, assisté par Léon David, architecte d’exécution, se situe à Hyères dans le Var et fut commandée en 1923 par des aristocrates fortunés, le vicomte Charles de Noailles et son épouse Marie-Laure de Noailles, qui désiraient une « petite maison, intéressante à habiter pour profiter du soleil»(1). Leur résidence, marquée par de nombreuses modifications successives, devient un étrange château moderne dominant la vieille ville et la côte varoise.

Cette villa composite de plus de 2000m2 et qui compte une soixantaine de pièces, répond aux pratiques de théories hygiénistes. Elle abrite des œuvres d'artistes de renom Mondrian, Jacques Lipchitz, Theo van Doesburg. Son architecture blanche et épurée, aux façades homogènes mais à la composition disparate, est influencée par le cubisme, le constructivisme ainsi que le mouvement De Stijl.

L’entièreté de la villa est inscrite à l'Inventaire des monuments historiques depuis 1987, après son inscription partielle en 1975. L'état de restitution choisi pour sa restauration est celui de 1930, date de référence où la villa fut réalisée dans sa totalité et non encore altérée. Trois campagnes de travaux se sont succédées depuis 1989 pour son recyclage en centre culturel de rencontres pour les et artistes et créateurs. Les travaux se sont finalement achevés en 2001.(2)

Aude Buttiero

SOURCES:
(1) Centre Georges Pompidou, 2005
(2) Ministère de la Culture et des Communications

vendredi 3 avril 2009

Hommage au sculpteur Albert Feraud à Passy




Une sortie culturelle à ne pas manquer lors de votre séjour !

La station de ski de Flaine en Haute-Savoie

La station de ski Flaine fut développée progressivement entre 1961 et 1968 dans une vallée alpine de la Haute-Savoie. Le projet fut conçu et réalisé par une équipe dirigée par l'architecte Marcel Breuer.

Bâti face au soleil à flan de montagne, le village alpin occupe trois plateaux situés à une altitude d'environ 1500, 1600 et 1700 mètres. Le plateau inférieur correspond à un grand stationnement. Le cœur du village, qui inclut la station de ski en elle-même, se trouve sur le plateau intermédiaire. Les bâtiments qui le compose sont groupés autour d'une grande place à proximité de laquelle on trouve un ensemble de chalets de ski organisés en bandes. L'Hôtel Le Flaine et des unités d'appartements occupent le plateau supérieur.

L'architecture moderniste de béton des constructions qui composent l'ensemble refuse le régionalisme. Le site du projet était difficilement accessible par voie terrestre. Afin d'en faciliter la réalisation, une usine de préfabrication fut construite dans la vallée de l'Arve, située à une altitude de 500 mètres. L'usine fut reliée au chantier par un téléphérique conçu spécialement pour transporter les éléments préfabriqués.

L'hôtel Le Flaine, conçu par Breuer, est constitué d'un groupe de bâtiments distincts qui forment une bande. Ils présentent des façades de béton brut faîtes de panneaux préfabriqués traités en relief. À l'une des extrémités de la bande, le bâtiment connu sous le nom d'immeuble bételgeuse s'avance en portafaux au dessus de la vallée, porté par un assemblage de sections de béton en cantilever. Il s'agit d'un exploit technique remarquable.

Ce site sera visité le 7 mai (Jour 5) en compagnie de Jean-François Lyon-Caen, architecte DPLG, maitre-assistant, Ècole d'architecture de Grenoble, équipe de recherche architecture paysage montagne.



François Hudon

SOURCES:
Base de donnée Mérimée, Ministère de la Culture de France
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/
- Hôtel Le Flaine / Station Flaine (no. ref.: PA00118476)
- Immeuble Bételgeuse (no. ref.: PA00118477)

«Un village de neige en Haute-Savoie», L'architecture d'aujourd'hui, no 105, Jan.-Fév., 1962-1963, p.60-61

Papachristou, Tician. Marcel Breuer New Buildings and Projects, Praeger Publishers, New York, p.63-70

mercredi 1 avril 2009

Les gratte-ciel de Villeurbanne

Anatole Kopp, architecte et urbaniste français, se prononça sur Villeurbanne ainsi : « Il s’agit d’un exemple unique. Aucune autre opération, à notre connaissance, ne s’est ainsi attaquée au problème du centre-ville en y mêlant dès le départ toutes les fonctions d’un centre : 1500 logements, équipements sociaux et culturels, commerces, services publics et, symbole même du centre : l’hôtel de ville ». Apporter un centre-ville à la banlieue est une commande que le maire Lazare Gougon ancra dès 1925 à son programme politique afin d’éradiquer une fois pour toutes les tendances d’annexion de la Ville de Lyon, forte alors de son essor industriel et urbain. Le projet de Villeurbanne, lié à la sauvegarde de la société ouvrière, fut qualifié maintes fois d’utopie : il répondit néanmoins à une crise du logement qui affligeait à l’époque la France tout entière.

Un concours lancé en 1927 vit la proposition de l’architecte Môrice Leroux, une série de six immeubles de à redents aux lignes sobres, plaire aux autorités qui envisagèrent sa réalisation en plusieurs étapes. En quatre ans de construction (1927-1931), un projet grandiose de 45000 m2 prit forme se démarquant autant par sa facture que par sa conception du centre urbain. Le projet composé de deux tours de 18 étages et de six immeubles voué à l’habitation fut modelé sur les gratte-ciel américains. Assis sur des fondations sur pieux en béton au granulat de cailloux, les immeubles furent érigés à l’aide une charpente métallique dont l’esthétique de l’enveloppe mit en valeur le jeu des volumes simples conféré par l’architecte aux édifices. L’ensemble des gratte-ciel de Villeurbanne fut classé Zone de protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager en 1993.

Alessandra Mariani

Ce site a été visité le 4 mai 2009 en compagnie de Yves Belmont, conseiller pour l'architecture, DRAC Rhone-Alpes.

SOURCES:
Bourgin J., Delfante Charles, Villeurbanne: une histoire de gratte-ciel, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, Lyon, 1993
Clémençon A.-S., avec Edith Traverso et Alain Lagier, Les gratte-ciel de Villeurbanne, Éditions de l'imprimeur, 2004
Jadot B., Des nouvelles des gratte-ciel, Editing éditeur, 1994
Kopp A., Quand le moderne n’était pas un style mais une cause, Paris, École Nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 1988
Riboud M., Images de Villeurbanne - Images des gratte-ciel, Fondation nationale de la photographie éditeur, Paris, 1985
Bonneville M., «Le quartier des Gratte-ciel à Villeurbanne», L'idée de la ville: Actes du colloque international de Lyon, François Guéry (dir.), Collection Milieux, Éditions Champ Vallon, Seyssel, 1984
Bourgin Joëlle, La cité des gratte-ciel Villeurbanne, Rhône, Monumental, 2001, p.180-181
Cohen J.-L., «Architectures du Front populaire», Le Mouvement social, Editions l'Atelier n° 146 (Jan. - Mar., 1989), p. 49-59
Ehret G., «Les gratte-ciel de Villeurbanne à la conquête du grand large», Architecture d'aujourd'hui, n° 358, 2005, p. 66-71
Rioux J-P., «Les gratte-ciel de Villeurbanne», Vingtième siècle. Revue d’histoire, n° 86 (avril-juin 2005), Sciences Po University Press, p. 136-137

Les gratte-ciel de Villeurbanne

http://www.intellego/doc26549
Patrimoine du XXe, Les gratte-ciel de Villeurbanne (Rhône) La citadelle des citoyens

http://patrimoine-xx.culture.gouv.fr/pages/res_gratteciel_villeurbanne.html





dimanche 29 mars 2009

Sanatorium Martel de Janville



Le Sanatorium Martel de Janville, situé sur le Plateau d’Assy en Haute Savoie, a été conçu en 1934 par les architectes Pol Abraham (1891-1966) et Henri Jacques Le Même (1897-1997) et a été inauguré en 1937. Le plateau d’Assy, qui compte quatre sanatoriums, est la première station climatique de cure anti-tuberculose française. Au Sanatorium Martel de Janville, tous les services sont regroupés dans un bâtiment unique – construit en béton armé – et sont répartis dans deux ailes. L’aile sud accueille les 163 chambres et est asymétrique. La partie est compte 6 niveaux, alors que la partie ouest en compte neuf et est plus courte. L’avant-corps central héberge l’accueil, la bibliothèque, les salons, les salles à manger des militaires.


 
Les chambres, toutes orientées vers le sud, possèdent chacune un balcon. Ce dernier ne fait pas toute la largeur de la chambre et rythme la façade. Le corridor qui les dessert est orienté vers le nord. Ce plan permet un bon ensoleillement et favorise la ventilation, importants dans le traitement de la tuberculose. L’aile nord regroupe l’essentiel des services, notamment la buanderie, le service médical, les espaces réservés aux religieuses et aux infirmières et la chapelle. La facture générale du bâtiment est imposante, unitaire, rigoureuse et rationnelle. Elle correspond bien à la vocation militaire du bâtiment et l’absence d’ornementation respecte l’esthétique du temps. Le bâtiment a connu diverses modifications. La plus visible date de 1977, lorsque le bâtiment a été repeint en blanc. Sa couleur « rouge terre cuite claire » d’origine avait pour effet de trancher à la fois avec le blanc de la neige et avec le vert sombre des sapins. En ce qui concerne la vocation du lieu, les derniers patients tuberculeux quittent en 1978 et l’endroit est transformé en centre médical de 60 lits. Dès lors, le bâtiment est sous-utilisé. En 2006, le centre médical abandonne le lieu et, depuis, le bâtiment est désaffecté. Actuellement, un projet de reconversion en logements est en cours.

Amélie Dion


Ce site a été visité le 7 mai 2009 en compagnie de Anne Tobé, Centre de Recherche et d'Étude sur l'Histoire d'Assy.


ILLUSTRATIONS:
Sanatorium Martel de Janville, Plateau D’Assy, 1932-1934, Pol Abraham et Henri-Jacques Le Même. © A. Tobé, © Histoire et patrimoine, Groupe A. Crenn.

SOURCES:
Docomomo France
http://www.archi.fr/DOCOMOMO-FR/fiche-sanatorium-martel.htm
Conseil Architecture Urbanisme & Environnement, Haute-Savoie 74
http://www.caue74.fr/rub13_fr_7_43.html
http://www.caue74.fr/docs/dossiers_architectures/1059061522.pdf
http://www.caue74.fr/docs/dossiers_architectures/1059056675.pdf
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Rhône et Patrimoine & Solutions
http://www.caue69.fr/modules/news/article.php?storyid=15
http://www.caue69.fr/documents/dossiers%20de%20presse/DPSanatorium.pdf
Ixia Immobilier
http://www.ixia-immobilier.com/martel/index.php
Encyclopaedia Universalis, « Henry-Jacques Le Même »
http://www.universalis-edu.com/article2.php?napp=&nref=UN98061
Centre Pompidou « Pol Abraham »
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/BD3F7C79679767ADC1257339002DC4A3?OpenDocument&sessionM=2.2.1&L=1

samedi 28 mars 2009

Site Eileen Gray-Le Corbusier à Roquebrune-Cap-Martin


Le site Eileen Gray-Le Corbusier est situé en bord de mer, à Roquebrune-Cap-Martin. La villa E1027 (1926-1929) fut conçue par l’architecte Jean Badovici et Eileen Gray, qui réalisa la première maquette et effectua les dessins de l’aménagement intérieur et du mobilier. Le site corbuséen, quelques mètres plus loin, est composé de l’ancienne guinguette « L’Étoile de mer » (Thomas Rebutato,1948-1949), du cabanon (1952) de Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, de sa baraque-atelier (1954), de cinq unités de camping (1954-1957) et de leurs terrains dépendants.
Le Corbusier fréquenta la villa dans les années trente et y peignit huit murales. Quelques années plus tard, en 1952, suite à une ébauche rapide sur le coin d’une table, Le Corbusier construisit un cabanon en cadeau à sa femme. En apparence simple, le cabanon comporte une unique pièce, mais suit le modèle du plan libre et est dimensionné selon le Modulor. Inscrit comme monument historique en 1994, le site corbuséen fut classé en 1996. Quoique la villa fût inscrite plus tôt, en 1975, son classement tarda toutefois jusqu’en qu’en 2000, ce qui protégea aussi le jardin et son terrain. Depuis le 1er mars 2001, les deux sites portent le label « patrimoine XXe siècle ». Le site corbuséen fait partie de la candidature qui a été soumise à l’UNESCO pour la Liste des sites du patrimoine mondial.
En 1979, le Conservatoire du Littoral acquit la propriété du cabanon, avant même sa reconnaissance aux MH. En 1999, le Conservatoire acquit celle de la villa avec la mairie de Roquebrune-Cap-Martin, et, finalement, tout le site en 2001, pour en pratiquer une gestion globale. La villa E1027, qui était dans un état déplorable lors de son classement, fait désormais partie d’un vaste programme de restauration depuis janvier 2007, sous la supervision de Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Le cabanon est pour le moment le seul à être ouvert au public grâce à des visites guidées, mais l’Association pour la sauvegarde du site Eileen Gray et le Corbuser à Roquebrune-Cap-Martin veut aussi ouvrir la villa au public et faire du site un centre de recherche sur l'architecture moderne accueillant des architectes et historiens de tous les pays.

Alexandra Georgescu Paquin


Ce site a été visité le 8 mai 2009.


SOURCES:
Base nationale Mérimée
Site patrimoine du XXe siècle de la drac paca